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Le meilleur de Scrum : "Les Trois Piliers de L’Empirisme (Scrum)" par Hiren Doshi

June 30, 2020

Lors de mes formations Scrum ou en coachings d'organisations, il n’est pas rare que les participants expriment leur souhait d’accéder à davantage de contenus Scrum de qualité en français. Cette série « Le meilleur de Scrum » contribue à répondre à ce besoin en proposant des traductions d’une sélection d’articles de référence écrits par d’autres PSTs de chez Scrum.org.

Cet article est une traduction d’un article original de Hiren Doshi : The Three Pillars of Empiricism (Scrum). Hiren est Professional Scrum Trainer (PST) chez Scrum.org, et auteur de l’ouvrage : Scrum Insights for Practitioners: The Scrum Guide Companion. Vous retrouverez une interview d’Hiren Doshi en fin d’article. Bonne lecture :)

 

 

 Les Trois Piliers de L’Empirisme (Scrum)

 

Travailler de façon empirique signifie qu’on agisse sur la base de faits, d’expériences, et de preuves. Scrum met en oeuvre un processus empirique au sein duquel les progrès sont établis sur des observations de la réalité, et pas sur des plans fictifs. Scrum accorde une place importante à l’état d’esprit et aux changements culturels pour atteindre l’agilité économique et organisationnelle.

 

Les trois piliers de l’empirisme sont tels que ci-dessous :

 

 

Transparence, inspection et adaptation

 

 

Transparence: Cela signifie présenter les faits tels qu’ils sont. Tous les individus concernés (clients, PDG, et autres contributeurs individuels) font preuve de transparence dans leurs relations quotidiennes. Ils se font confiance et ont le courage d’affronter les bonnes comme les mauvaises nouvelles. Tous s’efforcent de collaborer collectivement vers le but commun à l’organisation, et personne n’a d’agenda caché.

 

Inspection : Dans ce contexte, l’inspection n’est pas réalisée par un inspecteur ou un auditeur, mais par tout un chacun dans l’équipe Scrum. L’inspection peut être appliquée au produit, aux processus, aux aspects humains, aux pratiques, et à l’amélioration continue. Par exemple, l’équipe présente ouvertement et de manière transparente le produit au client à la fin de chaque Sprint, afin de recueillir de précieux avis. Si le client modifie son besoin pendant l’inspection, l’équipe ne s’en plaint pas mais au contraire exploite cette opportunité de collaboration en s’adaptant à cette clarification des exigences et à l’expérimentation de cette nouvelle hypothèse.

 

Adaptation :  L’adaptation, dans ce contexte, a trait à l’amélioration continue, à la capacité à s’adapter en fonction des résultats de l’inspection. Toute personne de l’organisation doit poser cette question régulièrement : Sommes-nous dans une meilleure situation qu’hier ? Pour les organisations commerciales, la valeur est représentée sous forme de rentabilité. L’adaptation devrait éventuellement être liée aux raisons premières du choix de l’agilité : Notons par exemple, un temps de commercialisation plus rapide, un retour sur investissement amélioré grâce à des livraisons basées sur la valeur, un coût total de possession réduit par l’amélioration de la qualité logicielle, et une plus grande satisfaction des clients et des employés.


 

Le bon fonctionnement de Scrum n’est pas dû aux trois rôles, aux cinq événements ou aux trois artéfacts, mais à l’adhésion aux principes agiles sous-jacents d’itérations, de livraisons incrémentales fréquentes basées sur la valeur, de collecte des retours utilisateurs et sur l’acceptation du changement. Cela génère des temps de commercialisation plus courts, une plus grande prévisibilité des livraisons, une réactivité accrue aux besoins clients, une capacité à changer de direction en tenant compte des priorités changeantes, une amélioration de la qualité logicielle, et une meilleure gestion des risques. C’est l’un des sujets que j’ai abordé dans mon livre : « Scrum insights for practitioners: The Scrum Guide Companion ». Bonne lecture !


 

Interview de Hiren Doshi

 

Hiren, pourquoi as-tu ressenti le besoin d’écrire cet article ? 

Cet article est issu de mon livre “Scrum Insights for Practitioners”. J’ai écrit cet article parce qu’il y avait un flou dans la compréhension de ce que signifient Transparence, Inspection et Adaptation dans le guide Scrum. J’ai souhaité apporter une explication simple des trois piliers de l’empirisme. 

 

As-tu remarqué une différence lors de tes formations avec les participants ayant lu cet article ? 

Oui, ça aide significativement les participants à approfondir leur compréhension de Scrum. En particuliers lors de mes enseignements, je complète l’article en expliquant en quoi les trois Artéfacts de Scrum donnent vie à la Transparence, en quoi les cinq événements de Scrum donnent vie à l’Inspection et l’Adaptation, et en quoi les trois Rôles de Scrum donnent vie à un profond sens des responsabilités. 

 

Quelle est ton activité privilégiée pour aider les professionnels à gérer au mieux les trois piliers de l’empirisme ?

En général, je propose une analogie avec la vie quotidienne. Par exemple, Avions-nous pu prévoir l’épidémie de Covid-19 ? Est-ce que certains pays ont été Transparents à propos du virus? Est-ce que le manque de transparence à dégradé la capacité à Inspecter convenablement ? Est-ce que les résultats de ces inspections dégradées ont diminués la capacité à s’Adapter ? Est-ce qu’une mauvaise adaptation entraîne un effondrement économique et la perte de nombreuses vies humaines ? 


 

Vous souhaiteriez obtenir une traduction en français et conforme au Scrum Guide d’un article du blog Scrum.org ? Choisissez lesquels seront les prochains à être traduits en posant leurs lien ci-dessous :-)

 


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